Le Tirailleur Républicain

"Letters from Torrevieja", part 1 = Raging Red Bull

Allez, c'est partido pour un récit détaillado des vacances du Tirailleur, de « Tuginho » et de Melendiff .

El Viaje : Village départ étant situé à une 40nes de bornes de la tente paloise du Tirailleur, direction la Bigorre portugaise ,samedi 14 à 3h du matin. Toute la logistique était prête, toutes les gentes bien chromées, le plein de diesel pleintif, le pollo en état de décongéllation...donc on y va !

15 minutes après, l'un des membres du Commando s'aperçoit qu'il a oublié son matériel de « déchargement » photographique... C'est ainsi qu'après ce départ fictif du au réveil brumeux de « Tuginho », l'équipe des Pas Commercials Picards commence son périple qui doit l'amener sur les bords de la Costa Blanca dans un véhicule qui en a sous le capot...

R.A.S. Sur les routes ibères, mis à part quelques collègues Tirailleurs marocains chargés comme des mulles, sans doute ramènent-ils quelques Kefta au Bled. D'autre part, aucun ralentissement n'est parvenu à freîner la progression de l'unité, qui a su faire joiuer l'expérience et éviter les bordures.

L'Arrivée : étant donné la physionomie de l'étape, la ligne d'arrivée fut franchie à 15h. De suite il faut passer à la banque pour s'alléger de quelques centaines d'euros de loyers...ça fait mal.

Premières observations : le temps est légèrement couvert, pas plus de 29°, c'est légèrement décevant, mais en regardant la météo espagnole, nous aprenons que c'est en fait l'anticyclone de Valdemoro qui reste bloqué au dessus de Madrid et empêche la chaleur d'irradier le sud-est de la péninsule... Nous l'avions constaté nous-même, par l'absence visible de tous chalumeaux au bord de la piscina... Mais si le temps n'est pas encore comme l'an passé, Aron le Terrible, lui, est bien présent. Cette petite boule de connerie haute comme 3 pommes, à la voix attendrissante et à l'oeil coquin n'a pas changé...et cela laisse présager le pire et le meilleur pour la suite...étant donné qu'à l'âge de 4 ans, il fait déjà la loi chez les ptis de la résidence...un futur parain celui-là...

Après, direction Carrouf pour claquer 240 euros de fournitures et victuailles...ça re-fait mal ! Et c'est le retour à la casa de los Milindris, et le traditionel Plouf dans la piscina , sans ommettre de parler de la customisation de l'appart(cadre,drapeau...)!

Primera Noche : Rien de très spécial à signaler,mis à part que les 4km nous séparant du Casco sont toujours aussi plaisant à l'aller... moins au retour. En effet, le Tirailleur se ressentit d'une vieille blessure de guerre. Il y a trois ans, le Tirailleur avait en effet reçu un éclat de shrapnell dans le ménisque droit lors de la Prise de Bayonne. Le retour fut donc ardu, mais la soirée assez bonne avec les grands classqiues : le Pajaro Loco et le Maria Sarmiento...

Ainsi, en vue d'un prochain stage en Scandinavie, le Tirailleur et ses compagnons ont pu tester leurs connaissances en géopolitique. On peut ainsi mettre en exergue les liens visibles existant entre le Chili, l'Italie et la Suède...

Domnigo : Pour l'entame de la saison, notre préparateur physique, Robert Duverne, nous a conseillé la balnéo-thérapie. C'est ainsi que le Tirailleur entamma sa rééducation de la tendinite par des plouf répétés, des mouvements circulaires dans la piscina, du repos, du bronzage à la playa de los Locos.

Mais une bonne récupération, tout le monde le sait, passe évidemment par une bonne alimentation. Et donc les fameuses salades du Tirailleur et les grillades de Melendiff furent appréciables.

Après le corps et l'estomac, il fallait travailler son mental et sa confiance en soi ! Ce fut chose faite avec un exercice de shopping de 2h au Gran Centro Commercial « Habaneras » de Torrevieja...et quelques fameux arrêts à Pull and Bear, Jack and Jones et autres Zara...

Lunes : Le temps est beau fixe, il faut dire que des habitués de la place nous l'avait expliqué en long et en large pour arriver à la conclusion qu'il allait forcément faire beau et chaud. C'est chose faite !

Le rythme de la temporada désormais pris, nous nous dirigeâmes d'un pas décidé vers une plage encore inconnue que l'on nous avait conseillé. Mais, comme nous n'avions pas à notre disposition de cartes IGN pour nous guider, nous fûmes confrontés à quelques petites anicroches, et pour tout dire on fût prêt d'être fumés à notre tour...

Je m'explique. Ayant cru repérer les signes indicateurs de la célèbre plage de Guardamar : magasin de meubles, vieux camping, parking abandonnado...,nous prîmes la décision de nous garer non loin de ce-dit Parking ( où plusieures voitures sont garées), nonobstant le « Maricones » inscrit sur la baraque délabrée du-dit Parking. Nous traversons la route pour l'atteindre en escomptant trouver le petit chemin de terre menant à une plage bleue, bleue comme le ciel azuréen... Et alors que nous étions de l'autre côté de la route, une coche espagnole nous lance un « Maricones » de plus ??? ??? !!! ... Mais quoi ! C'est quand même pas la coupe de Melendiff ??? Merdeeeeeeeee ! On commence à se poser de sérieuses questions quand nous nous apercevâmes que les chemins environnants sont vraiment dégueux. Bon on continu en direction de la Mer, ça doit être au boût de ce pti camino... Et là, c'est le drame ! La Mer était encore bien loin, et au vu des divers déchets observés derrière tel ou tel bosquet... nous arrivons assez vite à la conclusion que ce charmant petit coin de paradis n'en n'est pas un pour les hétéros... Shame on us !!! Nous nous sommes donc barrés en 4ème vitesse, car des gars (de tout âge et de toute condition) nous mataient d'un oeil lubrique...

Je crois que l'on peut dire que le Tirailleur a eu chaud au cul en se tirant de ce mauvais pas avant de se prendre une décharge de gros calibre...

Quand à la noche, elle fut tranquilou au vue des émotions de l'après midi...Seule chose à signaler, en roumain, "merci" se dit "merci" ! C'est bon à savoir !

Martes : Le bronzage commence à prendre, nous évitons de peu un 1er coup de soleil et pour garder la forme, on perd 3litres avec un pti foot où "Tuginho" put montrer toute sa technique balle au pied...ou sans la balle...

Miercoles : 1ère sortie terrain avec une expédition à Murcia ! Encore quelques heures au centres commercials, quelques fotos devant les stades ("Tugniho" à même fait un essai au Real Murcia, mais ce dernier vennait de boucler le recrutement avec la venue de Mejià en provenance de Madrid). Une visite sportive de la vieille ville sous un soleil de plomb, une nouvelle recette d'oeufs découverte à la tablée du Tirailleur et c'est déjà le retour au camp de base...car l'unité avait prévue une sortie "Search and Destroy".

Mais avant, pour éliminer la fatigue, une séance de balnéo fut nécessaire ainsi que de formidables pâtes bologniases...indispensables avant d'arpenter la jungle luxuriante des nuits Torreviejesques...

Et l'équipe ne s'était pas trompé, la soirée fut à la mesure des attentes des Milindris...les cartouches n'étaient pas rationnées cette fois là...

Le prestige de nos 3 aventuriers des temps modernes (pour ne pas dire poètes) les a amener à rencontrer nombre de personnes intérressantes. Parmis celle-çi, nous pouvons citer Dany de Belfort, le DJ du Maria Sarmiento et son rire célèbre dans toute la Communauté de Valence; mais également Hector, le chicano barman qui s'habille comme Tokyo Hotel avec sa copine serveuse chalumeuse Veronica; il y a aussi los hermanas y la Fatima, mais encore la pequeña Pantera qui failli griffer le pauvre "Tuginho"... Sortie du Maria Sarmiento, nous fîmmes la rencontre de Miguel, le Fan de Muse (et de tout ce qu'écoute le Tirailleur d'ailleurs). Ce dernier nous mena à la Facultad avec ses autres potes...jusqu'à 7h, où l'unité rentra au camps de base, ayant au total fait une expédition de 10 bornes...

Enfin ! Los Milindris estan de Vuelta Joder !!!

Jueves antes de la Noche : Réveil des troupes vers 12h30 et journée détente avant la noche où nous devons revoir certaines connaissances de la veille...

12h30 ais-je dis !!! et encore, le Tirailleur se serait bien levé avant...la Red-Bull coullant à flos dans ses artères il n'avait plus envie de se reposer, il était repartit comme en 40, lui et ses compagnons membres du Commando Milindris venaient de vivre leur Bataille de la Marne et une course à la Mer victorieuse devant les dangers de débordements ennemis... Une rage folle étaient apparue dans leurs yeux imbibés de Red Bull.

Reste à savoir bien géré cette victoire, ne pas s'enliser dans une guerre de tranchée !

Raging Red-Bull !