Letters From Torrevieja, Part 4= "Botellon Fiction"
Letters From Torrevieja, Part 4 = "Botellon Fiction"
Miercolès = Ceux qui ont vécu un Craonne une fois dans leur vie se doivent de réagir, en dépit de la peur, des mutineries tuginhesque ..le Jour de Gloire allait bien arriver un Jour...mais pour le moment les Milindris n'en connaissaient que les sentiers...
A l'image de l'année 17 de la Grande Guerre, ce mercredi ouvre une semaine que l'on peut qualifier de "Botellon Fiction" de très grande qualité.
Continuant sur la lancée, l'équipe a préparé son plan de bataille à la Playa del Cura, mais ils ne savaient pas encore qu'elle se muerait vite en véritable "Point X" (souvenez-vous les Eparges en 1915...Dorgelès...).
Ayant prévu de frapper un grand coup, de tenter leur "Percée d'Avranche", le Commando s'arma de courage et fit le plein de munitions et magasins divers et variés (Botellon quoi !), n'hésitant pas à en emporter plus que de raison sur le chemin du Casco, rebaptisé pour l'occasion : Le Chemin des Dames !
Cette fois-çi, le plan bien préparé porta ses fruits...et, en formation de quinconces ils bousculèrent les défenses ennemis et opérèrent une folle percée jusqu'aux casco, laissant derrière eux le reste des troupes alliés (Euskadiarra Aurel et Red-Bull-Cristian...). Cette charge fut si espoustoufflante qu'ils nous rappelèrent la folle charge des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale à Eylau, qui sous l'impulsion de leur vaillant Commandant le fier Baron Lepic, se retrouvèrent derrière les lignes russes...mais ceci est une autre histoire...
Celle dont je vais vous conter les hauts faits, n'a pas la saveur des steppes slaves, mais bien plus le goût âpre et sec des huertas de Salamanque. Mais cuidado fier fantassin Melendiff, le climat de Salamanque est rude, s'il est fait parfait pour les pti booties, en revanche il nuit au bon développement des chicos...surtout chez les gipsies...mais cela on ne peut s'en apercevoir que le lendemain au moment des visionage des rush de la veille dans le QG de Campagne du Kampgruppe Milindris... Il y aurait tant à dire sur cette bataille, et l'on ne peut souligner que quelques faits d'armes majeurs tel la prise du "Karaoké Safari" par un "Que je t'aime" de feu, ou encore la rencontre des starlettes de la Cura dont une de leur maman nous aurait bien donné sa rejetonte à nous, fiers à bras de l'Education Nationale, pour la former à Paris... On ne peut non plus oublier les girls of Scotland, avec qui le Tirailleur put enfin "Trying to improve his Scot-accent", ce bel accent si gutural de ses chers collègues Highlanders de la Black Watch du 42ème Régiment...
Jueves = Après une belle victoire, même sans prestige certes, il faut se raisonner et ne pas trop pousser son avancée si l'on est pas sûr de sa force , et de celle de son adversaire comme disait Sunzu. Rien de sert d'envahir la Caucase si l'on est pas foutu de prendre une putain de ville sur la Volga !!!
Ainsi donc il était établit à l'avance de laisser les troupes souffler, tout juste opéra-t-on un retour sur le champ de bataille de la Cura pour examiner les victimes de Melendiff au grand jour...mais nous ne nous réussîment pas à nous aventurer troip loin...au risque de nous faire repérer...Retour à la Base.
Vendredi Krills-Prolls = Repus et près à en découdre, ,nos vallereux Milindris se dirrigèrent vers le Chemin des Dames après avoir montré leurs qualités de Footballeurs de Sala et s'être rassasiés de pâtes bolo délicieuses.
Ainsi, tel des Vikings assoifés de rapines sur les côtes anglaises, sentant bien que le vent allait tourner et devenir favorable pour mener leurs Drakkars tout droit sur les rivages paradisiaques d'un Walhalla tant espéré...
Dès les 1ers lacets de l'étape, Melendiff était près à partir en échapée solitaire, mais finalement la Team Milindris opta pour une tactique d'équipe dans cet enchaînnement de Marie Blanque, du Soulor, de l'Aspin avec arrivée en haut de l'Aubisque.
Et dès lors, ce ne fut pas Hamburger Hill, la côte 307 fut escaladée avec brio et sans pertes ! Ce ne fut pas The Thin Red Line (La Ligne Rouge de Mallick), non combattants de la nuit se montrèrent determinés, à l'image des charges Kamikazes des hommes de Kuribayashi sur les plages d'Iwo Jima.
Non, ce fut bien plus de L'Or pour les braves qu'ils nous ont rejoués en un coup de main parfaitement opéré ! Ce fut bien plus semblable à "Quand les Aigles Attaquent", voire à Opération Zébra dans les glaces nordiques en mission commandée...
Car oui, ce soir là nous avions à faire aux héros de Télémark ! Et c'est là que le Tirailleur peux dire merci à la fois à Mslle Laribeau sa prof d'anglais du Lycée, mais également à Canal Sat qui lui a permis tout au long de l'année de regarder les fims en anglais VO Stt...mais hélas, ne pouvant freiner la progression de l'unité, il dut poursuivre la route en abandonnant une jeune Valkyrie de la froide Scandinavie suèdoise après avoir appris 2/3 expressions venues du Nord...Quizas Carolina ? Ojala ? Si te veo otra ves te diré "Hur mar ni"!!! Mais cette passe d'arme n'est pas finie...
Au contraire, après un passage rapide au Karaoké, arrivée au Casco pour défourailler à foison. Et là ce fut comme une partie de chasse à la Palombe un mois d'octobre sur les coteaux galanais ...cela jusq'uà la Facultad...
Sabado = Après tant d'efforts, cette journée fut très dure à négocier, en particulier suite aux nombreux maux de tête, sans aucun doute dus aux coups de sabres multiples reçus sur le heaume de nos aventuriers lors de cette partie bien arrosée.
Toutefois, se devant bien de repartir au combat le coeur légers et le couteau entre les dents, il arpentèrent vaillaiment une ènième fois la Voie Sacré qui mène du camps de Base au Casco, en passant par les divers ravitaillement en musettes autorisées...mais cette fois les épreuves de la veille les avaient en partie refroidit...et ils n'étaient pas préparés à affronter une seconde fois les terribles Valkyries, elles aussi bien moins échaufées que la veille, malheureusement, en dépit d'un "Tack" et du traditionnel "Hur mar Ni ?", le Tirailleur n'osa pas froisser un peu plus Thor et le Grand Odin en fraternisant avec ses filles...mais qui sait, si le train siffle toujours 3 fois, peut-être en sera-t-il de même pour le Tirailleur en une ultime et décisive rencontre avec la belle de Malmöe ???
En tout cas, l'ultime rencontre, l'ami "Tugihno" l'a éprouvé. Il a su faire preuve de spychologie et tirer des enseignements de ses erreurs de la veille. En effet il était tombé en quasi-dépression, et même s'il ne risquait pas de tomber de très haut au vue de sa taille de Lusitanien...il se sentait bon à "mettre à la poubelle, voire au recyclage" le bougre !!! Quoiqu'il en soit, ce soir là, il su avoir la bonne Aura pour renaître de ses cendres tel le phoenix...
Domingo = Repos du guerrier.
Session playa del Cura, retrouvailles emplumées et trouvailles diverses...on aurait presque envie de se noyer parfois...enfin pas "Tuginho", pour qui rester dans l'eau est devenue une necessitée absolue au vue de ses problèmes de tension et de circulation sanguine...
Dernier épisode de domingo : la découverte du fameux "El Rey del aperitivo gratis"! Où l'un serveur chicanos vous apportera des tapas gratos pour chaque bière commandée, même si c'est vai qu'avec ses bras atrophiés..., il vous en versera sans doute un peu sur votre bagnador rutilant........
Lunes = Il règne dans l'atmosphère un air de "La Fayette nous vailà!" ... décidément cette année 17 est bel et bien un tournant dans la Guerre ! La Guerre de mouvement a repri et les américains vont bientôt débarquer...ou plutôt atterir par le biais du Bilman Bus...
Mais en attendant le D-Day et un sanglant Cura Beach en perspective, le train train reprend place sur la plage : retrouvailles puis Tapas Partie chez "Panchi" !
La noche se devait être tranquiloue, mais comme une vollée de palombes était annoncée en Centre ville, nous prîmes la décision de nous armer d'assez de cartouches dans nos gibecières bien fournies...
Efin voilà, ce fut un long résumé mais il y avait tellement de quoi faire pour vous conter cette relation de bataille tel Clausewitz qui vous dirait que la fête est le prolongement la la drague par d'autres moyens...ou encore un Baron Lejeune (peintre de L'Empire) qui nous dépeindrait avec justesse les âffres de la Guerre d'Indépendance d'Espagne (1808-1814).
Quoiqu'il en soit, les Milindris ont su suivre la mode régnant en Espagne avec le Botellon ibérique, mais en y saupoudrant une succinte pincée de folie à la saveur épicée des collines bigourdaines...
"Botellon Fiction"!