Le Tirailleur Républicain

Letters from Torrevieja, Part 2= "Spleen City"

 

Letters from Torrevieja, Part 2= "Spleen City"


Le Tirailleur et ses compagnons d'aventure vous avaient laissé sur votre faim il y a peu, terminant la 1ère partie de leur récit sur une belle embuscade menée mercredi dernier au Casco de Torre. Mais on pouvait légitimement se poser la question suivan,te : auront-oils assez de ressources pour "tenir" lors des soirées suivantes ???


Jueves a la noche : Una pobrecita noche como se dice aqui... Comme pouvait le laissé présager l'accumulation des toxines dans leurs artères...le Commando Milindris s'en ressentait grandement des efforts consentit lors de l'action précédente. Le rentrage maison c'est fait fissa. D'autre part, il faisait vraiment de plus en plus chaud...


Viernes : L'Anticyclone de Valdelmoro annoncé depuis quelques jours arrive enfin aujourd'hui à Torrevieja...il est donc temps de prendre le frais tant qu'il est encore temps, la section part donc faire sa ptite sortie souvenir souvenir.


Les initiés l'auront compris, les Milindris vont passer la soirée dans une ville qui se rêve, se respire et se chante : Alicante !


Autant dire qu'avant l'expédition, les membres du Commando avaient la pression, ils devaient se montrer à la hauteur de la mission qui leur était attribuée, et surtout, faire mieux que l'an dernier (abandon pour cause de chaleur à minuit !)


Pour bien préparer la soirée, l'unité de choc n'a pris ses position d'attaques qu'en fin de journée, pour tromper l'ennemi chaleur qui rôdait dans les parages. Cela leur a derrechef permis de se reposer avant l'assaut.


Arrivée vers les 17h, et direct, ptite reconnaissance sur la "promenade de los suecos"le long du port. Puis, un boccata pour soigner sa résistance, à la suite de quoi ils entamèrent un traditionel pélerinage sur les lieux des hauts faits d'armes des Alicantiños de febrero : Hotel Rialto, Calle Castaños, Jojo le Mérou et ses copains de 1mètre de long, pti coucou au Lizzara que Giuly a quitter pour cause de Fichaje... Après cet intermède sentimental, nous nous dirrigeames d'un pas assuré vers le Corte Ingles, mais juste en reconnaissance. Par contre, le petit arrêt au Springfield du coin a irrémédiablement changé le cours de la soirée pour Melendiff... Mais ce n'est pas fini, nous poursuivîmmes la reco vers le Puerto, en formation de quinconces s'il vous plait... Cela n'a pas attiré l'attention des blackos vendeurs de gaffas, mais plûtot de chicas, propres sur elles, qui nous ont proposé leurs services ...on se demande bien pourquoi !?! Non merci, j'ai rendez-vous avec un Xuleton, désolé !


Vous l'aurez compris mes chers Alicantiños...nous avons continuer notre périple sans sourciller. Avant le petit air de Bueno Aires...il fallait boire une caña ou deux...et ce fut chose faite dans un pti Pub de nous, habitués que nous sommes, seul connu.


23h : c'est l'heure du Xuleton (côte de boeuf pour les non-initiés...). Troisième orgie-carnée en un an et demi au "Pais de la Carne, la Parilla Libre", le meilleur resto argentin de la Costa Blanca !!! On ne comprend toujours pas l'accent des serveurs argentins au passage...


Oh00 : 500 grammes de viande plus tard en plus d'une botella de crianza d'Alacant délicieux, il faut repartir, le plus dur nous attends après ces petits accrochages de la Tarde... Mais cela va être dur dans un 1er temps. En effet, essayez de sortir après un tel repas, revient à être parachuté de jours en plein milieu des ouvrages de fortifications des Malouines !!! Mais point d'inquiètude, le Commando Milindris a l'estomac au moins aussi solide que les Royals Marines de sa Majesté ! L'assaut est donc donné vers les positions à conquérir : "los 7 pecados capitos" "el Alcazar" et le redoutable "El Tabu" qui porte très bien son nom !!!


2hOO : Après avoir nétoyé le terrain dans le Casco, nous acculons l'adversaire dans un fortins du port, dénommé "El Hai Carmena",telle la "Ligne Hindenburg", les forces ennemis y serraient retranchées d'après les renseignements que nous pûmes récolter.

Nous élaborons le plan d'attaque, et passons à l'offensive. Mais ce n'est pas ça ! Sur l'Aile Gauche, "Tuginho" férraille à n'en plus pouvoir, prenant de noimbreuses fois des risques inconsidérés, le tout avec peu de résultats. Au Centre , Le Tirailleur tente d'incorporer la mêlée sans succès, et se résigne bien vite, tout juste donne-t-il le change pour que l'adversaire ne perçoive pas sa faiblesse. Sur l'Aile Droite enfin, c'est le drame ! Melendiff n'y est plus, lui aussi tente de donner le change, mais c'est très dur ! Après une dernière tentative désespérée, une dernière Charge de la Brigade Légère de "Tuginho", les Milindris abandonne le terrain concquis durant ces dernières heures et se replient vers leurs positions de départ à Torrevieja. Certes, si ce ne fût pas Austerlitz, ce ne fût pas l'Angola pour notre "Tugniho", mais la passe d'armes nous laissa un petit goût de revanche dans la bouche. Comment peut-on expliquer ce Borodino ? Peut-être l'ennemi était-il trop bien préparé au combat, disposant de fortifications très handicapantes pour une unité légère telle que le Commando Milindris. Il faut dire aussi, que le choix de la camiseta de camouflage de Melendiff ne facilita pas l'attaque, c'est vrai.


3h30 : Que faire ?

"Et pareil on va à la Facultad" lança un "Tuginho" que l'odeur du sang avait échauffé à Alicante !

" Banco, même s'il risque de s'y trouver une Supernova en pleine explosion..." !


Terminado ! En dépit de la chaleur étouffante qui régnait à la Facuiltad (le thermomètre dépassait les 45° de Chalumiff) les trois compères y terminèrent la soirée en compagnie des habitués de la place : Euskadiara Aurel, RedBull-Christian et ... Carmen de Valdemoro...


Ainsi s'achève le deuxième épisode des Letters from Torrevieja. Que conclure, sinon salluer la bravoure d'un "Tugihno" dans une équipe en difficultée au jeux de moins en moins léché ! Comme on pouvait le craindre, les jours qui s'annoncent seront caractérisés par une guerre de position peu attrayante, dont seul de grandes offensives ponctuelles pourront permettre une hypothétique Percée !


Alicante, ton souvenir nous suivra hasta siempre, que de bons moments qui me font rire, sourire et verser des larmes de nostalgie.*


Spleen City !



27/07/2007
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