Le Tirailleur Républicain

le Poème Beowulf

 

Le Tirailleur il y a peu, dans sa salle obscure favorite, le dernier opus fantastique de Robert Zemeckis : « La Légende de Beowulf ».

Passé la première seconde d'indignation (comment peut-on réver de faire mieux que le chef d'oeuvre de Christophe Lambert ??? C'est impensable ...), je me suis souvenu des cours de médiéval (on en revient toujours à ça...) et du fait que cette Histoire n'était pas si fantaisiste que cela, dans le sens où il s'agit d'un vrai « poème mythologique » germanique... Alors, en compagnie d'Aita, nous sommes allé en 1ère ligne pour assister à ce film en images de synthèse, mafois fort réussi...

Et c'est ce film (qui respecte plustôt très bien le vrai poème) qui m'a donné envie d'avoir envie...de lire la vrai histoire de Beowulf...que j'achève actuelement.

Pour aller plus vite en vous donnant une vue panoramique du livre, voici un résumé fort intérressant pris sur ce site no moins formidable...

http://www.histoire-fr.com/accueil.htm

 



1° Histoire de Beowulf – Beowulf est un poème d'origine anglo-saxonne, écrit approximativement entre le VII° et le X° siècle. Cependant, il ne faut pas oublier qu'à cette époque, l'île était fréquemment 'visitée' par les habitants des régions du nord de l'Europe : les vikings. Peut être importèrent ils la légende de Beowulf lors de leurs fréquents voyages ?

Par contre, ce que l'on ne sait toujours pas aujourd'hui, c'est comment ce poème fut conçu : s'agit il d'une légende d'inspiration scandinave, couchée sur le papier par des érudits chrétiens quelques siècles plus tard ; ou bien s'agit il d'un seul auteur chrétien qui inventa cette légende, inspiré par l'héritage scandinave ?

Ce texte est en quelque sorte le reflet de cette volonté qu'eut l'Église de christianiser les mythes païens d'origine scandinaves. Cette légende en est le parfait exemple : Beowulf, le héros, est l'image parfaite du héros de la mythologie scandinave, mais le texte est cependant parsemé de références à Dieu et à la bible.

La seule trace écrite que nous ayons pu conservé de ce poème, est une copie qui en a été faite, au cours du X° siècle.

Cependant, ce manuscrit fut gravement endommagé au début du XVIII° siècle, date à laquelle la bibliothèque qui abritait le poème fut la proie des flammes. Finalement, ce ne fut qu'à la fin de ce siècle que l'on se décida à faire une copie de l'ouvrage.

2° Beowulf – À cette époque reculée, le royaume du roi Hrothgar, dans la péninsule de Jutland, était en proie à la terreur. En effet, une terrible créature aquatique nommé Grendel semait la mort et la désolation. Le monstre, bien qu'ayant une apparence humaine, avait un aspect repoussant. Vivant dans les marais, le Grendel était d'une force incroyable, et pénétrait chaque nuit à Heorot, le palais du roi, afin d'y dévorer quelques gardes assoupis. 

En effet, le roi et ses hommes passaient leur temps à chanter et à boire, ce qui mettait en colère le Grendel, qui avait été rejeté par le monde des humains.

Hrothgard avait tenté de faire tuer la créature, faisant appel aux meilleurs guerriers du royaume, mais ils avaient tous échoué. Alors, Hrothgard, la mort dans l'âme, dut se résoudre à quitter Heorot.

C'est alors qu'apparut un jeune homme du nom de Beowulf. D'ascendance royale, sa famille avait participé aux guerres contre Attila, et était parvenue à mettre fin aux prétention du roi des Huns.

Par la suite, Beowulf était rentré en possession de l'épée Hrunting, forgée par le forgeron Wieland, qui avait été formé auprès des Nains et des Elfes noirs.

Le jeune homme, auquel le roi exposa la triste situation, décida de mettre un terme aux exactions du Grendel. Il décida alors de tendre un piège au monstre : s'installant dans la salle principale du palais de Hrothgard avec ses compagnons, il fit semblant de dormir et attendit que le Grendel arrive.

La créature, comme à son habitude, quitta son marais humide à la nuit tombée. Elle pénétra alors dans le palais, se dirigea vers un des hommes de Beowulf, et le dévora. C'est alors que le jeune homme ouvrit les yeux et sauta sur le Grendel. Se passant de son épée, il attrapa la créature par le bras, l'empêchant de fuir. Les compagnons, réveillés par les hurlements de la créature, tirèrent leurs épées, et tentèrent de la terrasser. Cependant, le Grendel était protégé par une sorte de magie qui empêchait les armes de lui faire du mal. Le monstre, apeuré par la force du jeune homme, et ne voulant pas être capturé, décida donc de sacrifier son bras afin de pouvoir s'échapper.  

Le Grendel, poussant des hurlements, blessé à mort, regagna alors le marais dans lequel il vivait.

 

Le roi Hrothgard décida alors de fêter la mort du monstre en célébrant un grand banquet. Le bras du Grendel fut alors fièrement exposé comme trophée, accroché au plafond de la salle. Après avoir bien bu, Hrothgard et ses hommes s'endormirent dans Heorot.

Mais au petit matin, le meilleur guerrier du roi fut retrouvé mort. Ce fut alors la consternation, car tous pensaient que Beowulf les avaient débarrassé du monstre. Mais ce dernier apprit que la menace ne venait plus de Grendel, mais bien de la mère de la créature. Cette dernière avait décidé de se venger de ce qu'avait fait Beowulf à son fils.

Beowulf décida alors de se rendre là où vivaient les monstres, bien décidé à en découdre. Il plongea alors dans le sombre marais, et nagea jusqu'à une grotte de cristal immergée sous les eaux.

Pénétrant dans la grotte, parsemée de cadavres de soldats du roi, Beowulf tomba alors nez à nez avec la mère de Grendel, qui fonça sur lui sans attendre. Cependant, l'épée du jeune homme n'était d'aucune utilité, car la mère de Grendel était, tout comme son fils, immunisée contre les armes. Jetant son épée au loin, Beowulf trouva peu de temps après une autre épée à proximité des cadavres. Grâce à cette puissante arme, le jeune homme parvint alors à terrasser la mère de Grendel d'un coup d'estoc.

Puis, il s'approcha de Grendel, qui était en train de mourir, et lui trancha la tête.

Beowulf remonta alors à la surface, et retourna au palais. Là, il demanda à des soldats du roi de se rendre dans la grotte immergée, et de rapporter la tête de Grendel. Par la suite, Beowulf exposa fièrement son trophée dans le palais du roi Hrothgard. Ce dernier félicita chaudement le jeune homme, et le couvrit d'or.

 

Par la suite, Beowulf, riche et célèbre, décida de retourner sur ses terres natales. Lorsque Hygelac, son père, mourut,  il lui succéda naturellement sur le trône de Scanie.

Bien des années après, un voleur déroba une tasse d'or faisant partie du trésor que protégeait un dragon. Lorsque la créature s'en aperçut, elle quitta son antre, et incendia toute la contrée.

Beowulf, bien que désormais très âgé, décida néanmoins de s'attaquer à la malfaisante créature. Accompagné par douze compagnons, le roi marcha donc à la rencontre du dragon.

Une fois arrivés à proximité de l'antre de la créature, cette dernière fit tant peur aux compagnons de Beowulf, que tous préférèrent s'enfuir (à l'exception du jeune Wiglaf.).

Les deux hommes ne baissèrent néanmoins pas les bras, et partirent à l'assaut. Beowulf, armé de son épée magique, attaqua courageusement le dragon. Finalement, à l'issue d'un combat épique, les deux adversaires se portèrent l'un l'autre un coup mortel.

Wiglaf décida alors d'enterrer le trésor du dragon dans la tombe du vieux roi.

Ainsi se termine la légende de Beowulf.

 






02/01/2008
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