Le Jour d'Après...
The day after tomorrow...
Prélude
J'y croyais presque, je m'étais mis à réver, je ressentais quasiment de l'empathie envers elle, pour la Cause bien entendu... Je savais que le pari était sans doute impossible. En effet j'avais résolu de me résigner au fait de voir nos valeurs républicaines violentées et ostensiblement travesties voire investies par l'Autre. J'avais résolu d'accepter la loi de la majorité triomphante.
Malheur au perdant !
Alors comme futur perdant sans ardente conviction, j'avais résolu de me décider à vivre avec, ou au moins à côté. Mais devant les coups médiatiques, les sursauts des loyalistes de la maison orange, les trahisons d'intérêts des cadres de cette maison tandis que seul la petite blogeuse clamait son rejet de l'Autre; devant la représentation du Bal des Vampires organisé à Bercy, je me suis dit non, ce n'est pas crédible quand même !
En fin de comptes, devant l'insondable volatilité emotive de mes concitoyens, je me suis abandonné à l'idée d'un possible espoir, d'une porte de sortie qui serait restée entre-ouverte... J'ai même cru un court instant que la joute verbale, malgrè ses errances, allait faire pencher la balance.
Et puis c'est vrai, dans certains moment, on aime biens s'évader. Alors je me suis fait la malle intérieurement. J'ai désiré cortir de cette défaititude pour envisager un jour d'après satisfaisant.
Visiblement, au vue de mon désapointement, j'ai réussi à mévader jusqu'au boût...ou presque !
Positive attitude !
La révélation
Voilà, ça s'est fait !
Aucun suspens, déception ? Même pas ! Ahurissement devant tous ces peoples qui votent pour eux...qui retournent leurs veste dès que leur compte en banque est renfloué. Mais ils font partie d'une secte ou quoi !!!
Sinon rien.
Qu'est-ce que cela augure ???
Le réveil
Mal à la tête, voire ailleurs, mal au coeur, nausées(non faut pas éxagérer quand même non plus !!!). Je sais plus quoi dire, quoi penser. J'hésites...
D'un côté je m'insurge, j'appelle de Londres, je rentre en résistance(stérile?). De l'autre je laisse passer l'orage, j'attends, je fais le mort.
Ni l'un ni l'autre, ou bien les deux en même temps.
Faut voir !
Et puis cela ne peut pas être pire que tout ce que j'avais imaginé, enfin j'éspère...on est en tout cas 18 millions dans la même situation...