Le Tirailleur Républicain

La Saga Mérovingienne de Cavanna

 

Dans la série « Je bronze et je me cultive », laissez moi vous conseiller cette saga historique du très irrévérencieux Cavanna.

Il y a peu près un an que je l'ai finie, et je pense la re-lire assez vite tant cette série de romans sur l'épopée mérovingienne combla toutes mes attentes.

 


Tout d'abord, le style : emporté, résolument moderne, plaisant qui en surprendra plus d'un...


Puis, la période traitée...mais oui, souvenez-vous les longs épilogues de Véro en amphi 1 il y a quelques années sur la Faide Royale et les entourloupes à répétition entre Frédégonde et Brunehaut... Et bien si vous avez eu du mal à tout comprendre ,malgré l'éloquence de la conférencière, si vous n'avez pas saisi tel ou tel aspect de la voracité de nos ancêtres barbares, ou si vous désirez entrer dans la tête (et dans la barbe) de nos premiers rois chevelus...C'est la saga qu'il vous faut ! D'autant plus que l'auteur s'arrête également sur ce sacripand de Clovis...


Enfin, et c'est très important, cette saga vous permet de vous évader loin loin de Bysance et de l'essor de ces villes ou bien même des filles de Joies des faubourgs londoniens du 17ème...


Alors à la suite du Tirailleur ! Chevauchez donc à travers les contrées humides de Belgique seconde, traversez les champs hostiles de Neustries et les forêt sauvages du royaume d'Austrasie...


Pour vous allécher les babines voici un copié-collé résumant chacuns des ouvrages (3 sur la période de Clovis, 3 sur la Faida).

 


Le Hun blond
Alors que la horde d'Attila, surgie des profondeurs de l'Asie, submerge l'Europe, le petit peuple barbare des Francs s'unit au Romain Aetius pour sauver les restes de l'Empire. A Lutèce, les Parisii terrifiés se raccrochent aux prédictions de Geneviève, quand ils ne la traitent pas de sorcière... Dans ces temps troublés du Ve siècle naît Loup, enfant d'une Franque et d'un guerrier hun. Elevé dans l'entourage du roi Childéric, ce Hun blond, enfant de deux races ennemies, aura pour mission de ramener d'exil le roi franc, père de Clovis... S'ensuit un roman d'aventures tonitruant et chaleureux, guerrier et paillard. Vus par Cavanna, Mérovée, Attila ou le saint évêque de Troyes parlent comme nous, sentent comme nous. Ils sont terriblement humains, drôles, cruels, tendres ou pathétiques. Mais c'est bien l'histoire mérovingienne, fidèlement ressuscitée, qui surgit dans ces pages.

 



La hache et la croix -

Lorsque Clovis succède à son père Childéric, les rudes guerriers francs voient d'un œil sceptique ce blanc-bec de quinze ans accéder au pouvoir. A cette époque, la Gaule est divisée en plusieurs royaumes barbares dont les rois, chrétiens mais adeptes de l'" hérésie " arienne, sont supportés de mauvaise grâce par le peuple gallo-romain massivement catholique. Bien vite, le jeune Clovis va se révéler comme un conquérant redoutable et sans scrupules. D'abord secondé dans ses entreprises par Loup et Otto, ses leudes fidèles, il se lance dans un dessein grandiose et fou : la conquête des Gaules. Quant aux deux compères, ils courront maintes aventures, croisant des pucelles au cœur tendre, des nonnes plus ou moins authentiques, une Geneviève pas encore tout à fait sainte, des ruffians, des pirates, et même le chevalier Lancelot du Lac...Un roman épique et malicieux où l'on retrouve le meilleur de l'auteur du Hun blond, sans jamais (enfin, presque !) que soit trahie l'Histoire.

 



Le dieu de Clotilde -

Au jeune Clovis, roi des Francs, il reste à conquérir la Gaule entière, et même, pourquoi pas, tout ce qui fut l'Empire romain. Pour cela, il lui faut d'abord abjurer les dieux du Walhalla et adopter le dieu des chrétiens. Puissamment secondé par l'évêque Rémi, par sainte Geneviève et, surtout, par l'ambitieuse Clotilde, son épouse, Clovis s'achemine vers le baptême et le sacre, la hache au poing, la ruse en tête. Loup, le " Hun blond ", et Otto, son compère, chevaliers d'aventure haïs de Clovis, se voient jetés dans la mêlée. Ils retrouvent au passage une survivante des onze mille vierges martyrisées avec sainte Ursule, se lancent à la reconquête du saint chrême, transforment, bien malgré eux, la déroute en victoire, survivent à maints périls, vivent maintes amours et tissent la trame d'une histoire qui deviendra l'Histoire. Un roman plein de fougue qui revisite avec panache l'histoire de France.

 



Le sang de Clovis -

C'est l'histoire d'un amour, d'une passion plus forte que la mort même. Fleur insolite et précieuse éclose dans le sanglant bourbier où s'entretue la race maudite issue de Clovis. Pourtant, aimer d'amour ardent la pire ennemie de son père, aimer à en mourir sa propre tante, ajouter l'inceste à la trahison, c'est, en ces temps implacables, mener une partie terrible, une partie dont les enjeux sont des empires quand les protagonistes se nomment Brunehaut et Frédégonde, deux magistrales figures de femmes qui dominent ce siècle d'épouvante. Après Le Hun Blond, La Hache et la Croix et Le Dieu de Clotilde, Cavanna poursuit sa fracassante fresque mérovingienne, nous entraînant au cœur d'un fabuleux roman d'aventures et d'Histoire.


 


Les reines rouges -

En ce même siècle froissant, le pouvoir, en Gaule, est divisé entre deux femmes qui se disputent la suprématie dans l'empire des Flancs : Frédégonde et Brunehaut. Frédégonde, la souillon splendide et perverse à l'ambition insatiable, a su s'élever au rang de reine régente de Neustrie par l'assassinat de son mari Childéric. Elle mène une lutte sanglante contre l'aristocratique Brunehaut, reine régente d'Austrasie. Brunehaut, la très belle et très pure dont l'ambition est tournée vers le bien de ses peuples, contrainte d'user des mêmes armes que sa rivale, devient peu à peu aussi retorse, aussi implacable, aussi terrifiante que Frédégonde. Petit Loup, petit-fils du Hun Blond, et la jolie Minnhild se trouvent plongés dans une intrigue mortelle quand meurt l'enfant roi, fils de Brunehaut et seul garant de ses droits à régner. S'ensuivent d'angoissantes péripéties où, sur sombre sauvagerie des temps, brillent quelques hautes figures, telle celle de Grégoire de Tours, celui-là même qui composera l'Histoire des Francs.

 



L'adieu aux reines -

Dans ces temps épiques, l'Histoire était un formidableroman. Le VIe siècle s'achève et deux reines, animées par une inexpiable haine, s'apprêtent à mettre les Gaules etl'Europe à feu et à sang. Si Frédégonde est mue par destendances dominatrices, des passions et des lubies perverses, Brunehaut est une femme de haute culture quinourrit des ambitions élevées : fonder un État évolué. Mais cette femme ardente ne recule devant rien pour venger les siens, exterminés par sa rivale. C'est sur ce boulevard de la cruauté et de la violence que se joue le déclin de la lignée mérovingienne fondée par Clovis. Complots, sacrifices, trahisons et félonies se succèdent à une cadence accélérée, tandis que Cavanna, lui, s'en donne à cœur joie. Résolument libre et truculent, l'historien et romancier s'empare de cette longue page d'histoire pour notre plus grand plaisir. Sacrément réjouissant !



29/06/2007
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